1968 - juillet-aout-septembre - Lagos

Nous sommes partis du Collège, mon frère et moi, avec le petit tortillard du Chambon, le CFD, le fameux train cevenol, puis le vrai train pour Paris.

Puis l'aéroport du Bourget pour rejoinrde Lagos où sont nos parents.

C'est notre oncle parisien qui nous y déposa vers 11h. C'était encore l'époque des grandes compagnies et des voyageurs peu nombreux. Des enfants seuls étaient exceptionnels et beneficiaent d'une grande prévenance avec détour assurré dans la cabine de pilotage.

A une heure, nous fumes informé d'un retard d'une durée incertaine. C'était la guerre civile au Nigeria. La France soutenait le Biaffra. Dégat colatéral, les avions francais subissaient diverses chicaneries formelles retardant leur plan de vol. Bref UTA nous offrit le déjéuener au restaurant panoramique. Le temps de s'organiser mieux encore ! au desrt nous fûmes informés que bolqués au moins jusqu'au soir la compagnie venait de nous organiser une visite au Chateau de Versailles pour toute l'après-midi. Laquelle était suivi d'une dépose à l'Hotel Claridge au Champs Elysées, avec diner puis chambres à disposition. Evidemment, ceux qui ne connaissent aujourd'hui que le Méridien de Roissy ne peuvent pas imaginer. Nous, nous étions alors des princes.

Au diner, la classe des serveurs ne leur permirent aos de faire de distingo. Nous fumes traités comme les autres. Table pour deux dressés, menu gastronomique et rondes des vins. C'est donc déjà fort bien guilleret que nous avons tenté de rejoindre nos chambres. Evitant l(ascenseur pour ne pas être remrquer du liftier, nous sommes monter par les escalier. Ah ! L'escalier du Claridge, ses nez de marches voluptueusement arrondis, sa moquette rouge et profonde, sa lumière tamisée, ses volutes a l'abri des regards, sa sonorité ouatée... combien y avons nous fait de galipettes hilares ?

Epuisés, nous avons regagné notre chambre. Pour ma part, j'ai vainement tenté un contournement du lit pour aller me rafraichir adns la salle-de-bains. De fait je ne l'ai jamais vu. J'ai loupé mon virage et me suis endormi en touchant le sol. A 23h, j'ai été bruitament réveillé : un car nous attendait pour nous ramener au Bourget d'où l'avion allait enfin pouvoir partir.

L'arrivée fut plus abrupte. Nous atterimes en bout de pistes aprés d'infinis tours d'approche jusqu'à l'épuisement du carburant et nous débarquames entre deux rangées de militaires aussi armées que patibulaires. Welcome ! Nos laisser-passer diplomatiques, à défaut de faire sourire, nous permirent une sortie accéllléré.

Vacances entre lagune et océan, ombre et cagnard.
Bateaux à moteur, pirogue, ski nautique, péche à l'épervier.
Avec les Poilvert.

Piscine et billard chez le consul à proximité.

Soleil. Cancer en essaimage. Fatal pour mon père en 2005. Létal pour moi.....

Retour coloré, avec rames et bagages, j'y reviendrais.

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